Spectacle Canopée – Festival ElectroChic

Un concert qui ne se passe pas tout à fait comme prévu.

Le jeudi 27 mars 2025

  • Horaires De 20h30 à 22h00

  • Localisation

    Auditorium - 74, avenue du Général Leclerc 78220 Viroflay

Canopée… un concert qui ne se passe pas tout à fait comme prévu !

Si tout est musique dans ce spectacle, il ne s’agit pourtant pas vraiment d’un concert électro.

One man show, alors ? Numéro de cirque théâtralisé ? Peut-être car Boris Vigneron est acteur et acrobate…

Ce spectacle inclassable met en scène Norenjiv, musicien chanteur électro, entre Michael Jackson et Daft Punk.Lorsque ses machines lui font défaut, le show vacille, c’est le dépouillement progressif. Le masque tombe, mais au cœur du malaise qui s’installe, naît une relation plus intime avec le public, où l’homme simple se dévoile.

La presse en parle 

  • Un spectacle musical, drôle et inclassable. Après avoir fasciné et dérouté, Boris Vigneron émeut et fait réfléchir. Le Figaro
  • Un (quasi) seul en scène extraordinaire…qui impressionne par le talent déployé par son auteur, et époustoufle par sa trame.  Marianne
  • L’acrobate révèle son brio et sa souplesse, dans une poésie jouissive. Une bête de scène. L’Officiel des spectacles
  • Un écosystème à lui seul ! Un spectacle délicieusement insolite. Un artiste hors normes. Paris Secret

Ce spectacle inclassable met en scène Norenjiv, musicien chanteur dans son concept électro…
Seulement lorsque ses machines lui font défaut, le show vacille, et c’est le dépouillement progressif.

“J’ai fait mes premiers pas, sur les mains, au Cadet’s Circus dans l’Essonne puis au cirque Fratellini. Par la suite, j’ai perfectionné l’acrobatie en sport étude de gymnastique et, quelques années plus tard, en intégrant l’équipe de France de ski acrobatique. Mais une tristesse demeurait en moi, que la compétition ne consolait pas. Alors j’ai quitté les juges pour revenir au public. Tandis que l’écriture s’agitait sous mes doigts, tissant peu à peu son théâtre, pour le reste du corps je rejoignis une compagnie de plongeon de haut vol (Oliver’s Water Show) où la performance acrobatique redevenait une expression. Parallèlement, l’écriture et le goût – pour ne pas dire la nécessité – de raconter des histoires m’ont recentré sur le travail de scénariste que je poursuis activement depuis 15 ans. À manipuler ainsi la fiction, j’ai glissé dans les personnages, développant une carrière d’acteur pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Souvent associée dans mon parcours au langage du corps, l’expérience de la comédie continuait d’agir en moi comme une exploration du Cirque où j’avais, au fond, mes racines. La danse, la musique, le chant, me sont devenus naturellement aussi nécessaires que les autres disciplines. Où l’on craignait pour moi la dispersion, j’ai trouvé la diversité dont j’avais besoin, la liberté et le champ de la pensée qui continuent aujourd’hui de me nourrir et m’affamer.

Après deux décennies de collaborations dans chacun de ces domaines, l’urgence était venue pour moi de créer un spectacle libre, seul en scène, où le théâtre, la musique, le clown, le mouvement, la fiction et le réel, formeraient ensemble un seul paysage, multiple et vibratoire. Je voulais explorer de nouvelles écritures, entre la feuille et la scène, entre le corps et l’esprit, pour incarner les thèmes fondamentaux qui m’habitent depuis l’enfance.”

LE PROPOS

LA PLACE DE L’HOMME DANS L’ÉCOSYSTÈME.

Cet étrange individu qu’est l’être humain. Nous sommes une espèce animale sur-habillée : sous-vêtements, vêtements, sur-vêtements, murs, toits, frontières, idéologies, technologies, mythes, croyances et religions… Et l’artiste, sur scène, n’est-il pas une éloquente représentation de l’humanité toute entière, un spécimen complet, avec son costume, son décor, ses discours, son égo… ?

LE SYNOPSIS

C’est un concert de Norenjiv, musicien chanteur éléctro, entre Michael Jackson et Daft Punk… très « star concept », technologique, artificiel. Le thème qu’il développe, paradoxalement, parle de la déconnection de l’homme avec la nature. Mais progressivement, ses machines lui font défaut, une série de bugs ébranlent son show et sa confiance. Le masque tombe, sa fausse voix, ses faux cheveux… Le malaise. Du malaise naît une forme d’intimité avec le public, emprunte de l’étrange lâcher prise qui vient après le deuil ou le dénuement. Sous les paillettes, l’homme simple se révèle. Il raconte comment est né ce projet, dans un stage de développement personnel où l’on cherchait, pour être libre, à redonner vie à l’animal qui sommeille en nous… Du show musical on a glissé dans la confidence.

Mais quand il veut reprendre le cours de son spectacle, rien ne fonctionne comme il faut. Il s’accroche, lutte, compose avec l’accident et dans ce combat nous voyons, comme en transparence, l’animal s’éveiller, prendre le contrôle de l’homme qui le perd… Dans ce troisième acte, quelque chose de la métamorphose, du fantastique, s’infuse dans la musique et le jeu.

AINSI JE PARS D’UN PERSONNAGE CONCEPTUEL POUR LE DÉCONSTRUIRE, L’ÉPLUCHER DOUCEMENT, RÉVÉLER LA PERSONNE SOUS LE COSTUME, ET L’ÉPLUCHER ENCORE JUSQU’À N’AVOIR PLUS SUR SCÈNE QUE LE SINGE ORIGINEL.

LA DYNAMIQUE

Ce qui m’enthousiasme en premier dans ce projet c’est la dynamique des émotions qu’il produit. Et cela passe par le jeu des tonalités. Il faut vivre l’échec du concert éléctro avec le plus de réalisme possible. On sent le doute parcourir le public. Certains y croient vraiment, certains quittent la salle. D’autres rient franchement. Et le public bascule avec le spectacle. Il comprend le dispositif et glisse dans un nouveau degré de lecture. Il y a le comique des situations, l’originalité des musiques « accidentesques » et, progressivement, la dimension physique, animale exalte le propos. Toute la dynamique du show repose sur les contrastes qui s’opèrent, de l’intime au spectaculaire, les inattendus qui le rythment, en deux mots le burlesque et le tragique qui sont les buvards de l’âme humaine.