Motion de soutien aux pompiers

Il y a quelques jours, j’ai été informé officieusement que la fermeture du Centre de Première Intervention de Viroflay faisait partie des hypothèses auxquelles réfléchit le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines (SDIS) pour optimiser sa gestion sur le plan budgétaire, des ressources humaines, du matériel et des bâtiments.

Depuis, la presse a révélé que cette fermeture semblait être plus qu’une hypothèse puisque les pompiers volontaires et professionnels auraient d’ores et déjà été informés de cette décision et devraient choisir leur prochaine affectation. J’avais eu l’assurance que cette décision ne serait soumise au conseil d’administration du SDIS qu’à l’automne prochain après avoir consulté les parties prenantes, dont la municipalité, le personnel et Préfet, lui-même en charge de l’organisation opérationnelle de ce service.

Depuis ces différentes annonces, j’ai cherché à comprendre les raisons d’une telle décision. A ce titre, j’ai interrogé tour à tour les différentes parties concernées. Je poursuis mes consultations afin qu’on me démontre qu’il n’y a aucune solution alternative qui permettrait de maintenir notre centre ouvert, tout en ayant à l’esprit que les contraintes budgétaires du SDIS ne doivent pas être ignorées.

C’est pourquoi j’ai demandé aux différents décideurs de suspendre toute action qui irait dans le sens de cette fermeture sans que l’ensemble des tenants et aboutissants ait été exposé aux élus de Viroflay.

Je sais que les Viroflaysiens – j’en suis un depuis 1970 – sont attachés à leurs pompiers et à cette proximité qui nous lie à eux. En tant que maire, je ne peux pas imaginer la disparition de cette caserne.
En tant qu’élu départemental, je ne peux pas ignorer les difficultés de financement auxquelles le département et le SDIS doivent faire face depuis quelques temps.

Je tiens aussi à préciser que la grève des pompiers yvelinois n’est pas en lien avec cette éventuelle fermeture ; il s’agit de motivations beaucoup plus larges que ce sujet local.

Ainsi que je l’annonçais dans mon communiqué de la semaine dernière, je poursuis mes consultations sur le devenir de la caserne de pompiers de Viroflay.

J’ai reçu, tour à tour, la semaine dernière une délégation des personnels de la caserne ainsi que le directeur du Service Départemental d’Incendie de Secours et son adjoint afin de comprendre la situation et notamment s’il existait des solutions alternatives.

Ce matin, j’ai organisé une rencontre entre le directeur du SDIS, la Présidente du Conseil d’administration du SDIS et l’ensemble des élus municipaux de Viroflay afin que ces derniers puissent d’abord comprendre le fonctionnement de ce service départemental et les contraintes que présente le site de Viroflay. Ils ont ensuite pu poser toutes leurs questions sur cette fermeture envisagée de la caserne qui reste l’hypothèse privilégiée. A cette occasion, nous avons exprimé notre attachement et celui de la population aux hommes et aux femmes qui assurent ce service au cœur de notre ville.

L’échange a été éclairant et nous avons conclu en demandant à ce que la couverture opérationnelle de Viroflay par les centres de Vélizy ou de Versailles soit à minima conservée, voire améliorée, dans l’hypothèse de la fermeture définitive de la caserne.

A savoir : les casernes de Versailles et Vélizy sont distantes du centre-ville de Viroflay respectivement de 3 km 300 et de 3 km 600, proximité qui équivaut à un temps de trajet de moins de 5 minutes à partir de ces deux casernes pour un véhicule prioritaire.